Dimanche dernier, Thierry et moi étions sur notre ponton favori face à l’Erdre pour régater comme à l’accoutumé. Très bonne session avec nos DF qui semblaient bien déridés dans une belle brise d’ouest. Après 2 petites heures de régates acharnées, nous décidons de courir la dernière, que nous aurions pu finir si un zodiac ne s’était pas pointé.
« Du coup on se la refait cette dernière Thierry ? »
« OK pour la der des der »
ERREUR !!
Le dernier bord de notre triangle olympique a vu nos 2 DF côte à côte, bien gités, se disputant la 1ère place à une quinzaine de mètres de l’arrivée.
Pour mieux être dans l’alignement, je me décale… petit à petit sur la gauche … encore ... encore… jusqu’à entendre le même bruit que lorsque je saute d’un plongeoir dans une piscine
Me voilà dans l’Erdre, tout habillé, pas pied, radiocommande à bout de bras, ne réalisant pas vraiment ce qui venait de se passer.
Température extérieure 8 degrés, guère plus dans l’eau.
Un jogger passant par là me hisse sur le ponton tandis que Thierry peine à comprendre ce qui vient de se passer, surveillant les 2 bateaux redevenus amis.
La panique pour ma radio, heureusement protégée par une housse, elle fonctionne encore. Je charge Thierry de ramener mon DF qui a bien failli devenir Capt’ain abandonné, tandis que je m’affaire, gelé, à sécher mon téléphone, qui rendra l’âme quelques heures plus tard
Quelques grands yeux de promeneurs croisés en regagnant ma voiture

, et un fou rire de ma femme en arrivant à la maison. Une bonne fin de week-end…
Moralité: la VRC comporte des risques à ne pas négliger, on oublie vite dans l’action et la concentration qu’un ponton a une fin.
A quand les brassières obligatoires ?
Yohann